Philippe Dubit, manières noires en lumière

De magnifiques dessins sombres, fusain et pierre noire, explorent, en sous-main, en coulisses et dans les marges – entre ombre et lumière – les stratégies étranges de la vie secrète. Exposition substantielle à La Louvière.

Cosmos, le livre de Gombrovitcz, est l’invité des grands et parfois des petits dessins au fusain de Philippe Dubit, ce plasticien belge apprécié comme l’un des plus singuliers au front de l’art d’aujourd’hui.

Toute autre stimulation littéraire, un conte de fées dont le sens est enfoui sous les strates de l’anecdote anodine, une phrase, un mot, un objet minuscule, un détail peuvent faire l’affaire. S’enclenchent alors ces points de vue obliques en plongée et contre-plongée, ces topographies ombreuses, ces investigations résolument tournées vers le dedans et l’envers des choses. Ils ouvrent sur un monde secret, obscur et lumineux, complexe et baroque qui en intrigue et en fascine plus d’un, depuis des années, le trouble tout autant. Comme une torche balancée dans les ténèbres, fusain et gomme planchent à la crête d’éboulis de la vue et de la pensée, de coins sombres qui recèlent toujours quelque scintillante étrangeté et font signe. Marcel Moreau est de ceux que cet art ne laisse pas insensible et qui ont su trouver les mots pour le dire : « Avec Dubit, je suis forcément dans un de ces passages étroits du savoir par lesquels, Communiquent, entre la grâce prête à bondir, et l’épouvante, près de se répandre. C’est là que j’écoute le mieux les chants contradictoires Des tréfonds, d’une vie, d’un homme, d’un destin. »

Une aiguille, un bouton, un doigt…

Sa manière diffuse, estompée, balayée de rais ou de pans lumineux, qui fait patte de velours aux moments les plus sombres de ses explorations – quand les griffes de fil de fer barbelé dardent leurs pointes comme une araignée dans sa toile – fait merveille au royaume du caché, de l’enfoui. Ambiguë, cruelle, sexuelle et bien au-delà, carrément métaphysique, cette façon de faire retourne le monde comme un gant, glisse le long de ses parties intimes et les éclaire du jour imprévisible d’un noir désir. Une manière de dessiner en grand qui évolue doucement mais sûrement, plus estompée aujourd’hui qu’hier, plus mystérieuse encore, dépouillée, monumentale mais non moins habitée.
Sondant les coins et les recoins des lieux oubliés, l’architecture des décombres, les plis et les replis du corps meurtri, à fleur de peau, et aussi bien les moisissures de l’âme, il dévoile la manière dont la vie ourdit ses desseins les plus bizarres. Et parvient à une visibilité maximale de l’interdit, inversement proportionnelle à la ténuité des objets ciblés : une épingle, un bouton, une aiguille, une langue dans son antre caverneux, un doigt, un imbroglio, un enchevêtrement, le croisement de deux fils, les points d’une suture au croisement d’une blessure, d’une altération…

Déploiements scénographiques

La grande maîtrise du fusain et de la pierre noire sert une géométrie fantasmatique où le point d’ancrage, la pierre d’achoppement, la clef de voûte de la composition est prétexte à d’extraordinaires déploiements scénographiques, ténébreux et somptueux à la fois, dedans et dehors confondus, jeux d’ombre et de lumière.
Ces stratégies refoulées dans les marges du monde ne voient jamais le jour mais s’éclairent du soleil noir d’une mélancolie puissante, voire d’une agressivité transcendée et créative. Les grands dessins, sans verre ni encadrement, sont sans doute les plus beaux, les plus audacieux, les plus architecturés. D’une grande complexité technique, ils impliquent une « manutention » lourde et laissent souvent la place à de plus petits formats, très subtils, où la partie parle pour le tout.
Dessins 2007–2008. Galerie Le Drapeau Blanc, av. S. Guyaux, 11, La Louvière.Jusqu’au 28 février

Danièle Gillemon, Le Soir, janvier 2009.


Desseins étranges d’ombre et de lumière

Il travaille le fusain et la pierre noire sur papier. Son exposition propose des Mémoires de la nuit qui restituent des séries de dessins énigmatiques comme des morceaux de rêves non élucidés dont certaines images se révèlent avec une précision étonnante. Mais toujours par morceaux, par détails, comme les pièces éparses d’un puzzle dont on ne détiendra jamais la totalité. Un beau, un très beau métier, tout en subtilité, en ombres et en clartés nuancées de noirs et de blancs. A elles seules, ces deux couleurs les contiennent toutes comme la nuit et le jour contiennent le monde. Jamais de fioriture inutile. Un très beau métier, mais jamais démonstratif d’un effet ou d’un savoir-faire, car simplement au service entier de la création d’une image qui parle pleinement d’elle-même, de manière autonome, sans le besoin de commentaires ou d’explications malgré le haut degré d’énigme qu’elle véhicule.
L’œuvre de Philippe Dubit (Charleroi 1945, vit à Bruxelles) n’est pas à proprement parler narrative, elle est totalement visuelle, et c’est ce qui fait sa force et sa singularité. Elle est image. Elle génère des sensations et des questions, mais avant tout, elle conquiert le regard et envahit l’esprit en tant qu’entité à voir. A partir d’elle, on pourra, certes, échafauder mentalement, mais davantage une vision imaginaire qu’un récit linéaire. L’artiste est créateur d’une ambiance, d’une atmosphère jamais lourde, malgré les contrastes des ombres et des luminosités, pas vraiment inquiétante, malgré la présence répétée de clous, d’aiguilles, et malgré l’indécision sur ce qui est véritablement. Si on plonge dans un univers, c’est dans celui d’un conte, mais, paradoxalement, pas forcément noir, car le dessin lui-même est posé, calme, presque serein dans ses compositions extrêmement structurées, dans son traitement excluant toute violence.
En considérant chaque œuvre, grande ou petite, comme une sorte d’extrait d’une scène nécessairement plus large, en y incluant quelques indices récurrents, en adoptant des mises en pages déstabilisantes et perturbatrices de l’architecture, en abordant des sujets surprenants, tels ces petits mannequins articulés, en y joignant des bribes humaines, en jouant sur le clair-obscur aux symboliques aussi complexes que multiples, Philippe Dubit bouleverse le rapport habituel aux lieux, aux choses, aux êtres, et suggère que les réalités ne sont sans doute pas celles que l’on croit !

Philippe Dubit. Mémoires de la nuit. Quartiers Latins, place des Martyrs, 14, 1000 Bruxelles.

Claude Lorent , La Libre Culture, février 2010.


Les douces blessures venues du noir

Philippe Dubit nous revient avec un ensemble de dessins à la pierre noire. Un monde éminemment poétique, riche d’une résistance à tout ce qui s’énonce… aisément.

Que voit-on ? D’abord, quelques indices : deux couteaux en croix, une pelote de fil, une corde, un clou planté oblique. Jamais au centre, ces objets aussitôt menaçants semblent posés là à la lumière de fragments d’une histoire qui restera secrète. Si on les perçoit, c’est grâce au halo de lumière qui les tire hors du noir profond dont le support de papier s’est couvert peu à peu et qui transforme l’œuvre en apparition. Entre ces éléments, on distingue, souples et inquiétantes, des surfaces ondulantes qui ont du végétal l’assurance organique, et de la peau, la texture fragile. Ailleurs, des coupures aux lèvres frémissantes, une béance, un sexe. A soixante ans, dans l’isolement de son modeste atelier niché à l’étage d’une petite maison sise dans une ruelle aux pavés anciens, chaque jour, Philippe Dubit, penché sur la feuille blanche, organise une image aussi étrange qu’insaisissable, aussi voluptueuse que cruelle. Sous les voiles et les aiguilles, dans cette ambiguïté à la fois iconographique et spatiale, l’univers Dubit rampe jusqu’aux surfaces. Le mystère, oui, restera entier. Mais il nous poursuivra.

Bruxelles, Galerie Zedes, 36, rue Paul Lauters.

Guy Gilsoul, Le Vif/L’Express, janvier 2006.


Philippe Dubit. Intrusion

Philippe Dubit (Charleroi, 1945) compose un univers onirique dans lequel la présence humaine n’apparaît qu’en filigrane. On ne la ressent qu’à travers les architectures labyrinthiques et la présence d’objets insolites dans des lieux improbables. L’artiste joue. Il distille le trouble dans ses clairs-obscurs, entre chien et loup. L’heure de tous les dangers ou tout peut basculer. Entre mystère et étrangeté, ses œuvres – dessins exécutés au fusain et à la pierre noire – se nourrissent de nombreuses sources : ses lectures, le cinéma (on pense en particulier au film expressionniste allemand de 1920, Le cabinet du Docteur Caligari), les contes initiatiques classiques… Mais aussi ses propres souvenirs biographiques, des bribes de vie tirées du quotidien. Ses œuvres ne sont pas exemptes d’un rapport au corps, certains y détectent même une certaine forme d’érotisme. Seule certitude : la puissance, la force, la grande maîtrise de ses dessins forcent l’admiration et ne laissent personne indifférent.

Espace B 33A, Haute rue, 1473 Glabais

Gwennaëlle Gribaumont, Collect, novembre 2015.


Dubit, chant profond

Il a la modestie des artisans du devoir et le sourire des artistes qui donnent de la voix sans en rajouter. Il a le talent de décrypter des lumières dans l’immensité opaque de nos trous noirs. Le monde ne rigole pas et Philippe Dubit (Charleroi, 1945) n’en a cure ou, plutôt, se donne et nous donne des raisons de croire que dans la nuit perce le jour. Son travail, qui n’est point celui d’un mineur du pays de Charleroi, mais, plutôt, celui d’un adepte du charbon de bois quand il agrémente l’ouvrage d’un quêteur d’identité, tient à la fois du roman noir, du récit d’investigation, de la gestuelle fantastique. Philippe Dubit scrute l’infiniment noir de situation pour y déceler, souriante tout à coup, la fenêtre ou l’escalier qui vous ouvrent aux espaces plus clairs. Son travail d’orfèvre est celui, peut-être, d’un dénicheur du mince espoir qui subsiste.

Espace B 33A, Haute rue, 1473 Glabais

Roger-Pierre Turine, La Libre Culture, novembre 2015.


Les noirs qui chantent de Philippe Dubit

Dessiner pour se perdre dans un espace-temps mystérieux, sans référence, narratif et onirique. Se pencher sur sa table à dessin pour réaliser des images en noir et blanc montrant des chemins qui ne mènent nulle part, des portes entrouvertes sur un ailleurs sombre ou invisible… C’est avec une subtile palette de noirs, au fusain et à la pierre noire, dans parfois de grands formats (106 x 76 cm), que Philippe Dubit dessine.
Texture moelleuse, rendu velouté, ses œuvres présentent des détails en close-up, choisis pour leur aspect graphique, le jeu des lignes. Perspectives twistées, murs sans fin, angles obscurs… S’y cachent des ébauches d’escaliers, comme des suggestions d’autres voies. Ou des chemins, certains parsemés de cailloux ou de clous. Et une plante carnivore voisinant un escalier qui descend. Rien de dangereux, pourtant. Il s’agit plus d’une évocation, comme un conte de fées qu’on nous raconterait : ici, le héros tourne à droite, derrière une immense plante ; il trouve un sentier, qu’il emprunte. C’est notre capacité à rêver et à se laisser prendre dans une histoire qui se raconte que Philippe Dubit met en branle avec ses dessins. Il nous prend par la main, nous invitant dans des paysages à la topographie close et pourtant sensuelle.
Philippe Dubit (1945) vit et travaille à Charleroi. Il expose en Belgique et à l’étranger depuis 1969. Ses œuvres font partie de collections privées et publiques (Musée MUHKA à Anvers, Musées Royaux d’Arts et d’Histoire de Bruxelles, Musée des Beaux-Arts de Charleroi, Musée de Louvain-la-Neuve, Musée Marthe Donas à Ittre, Province du Hainaut et du Brabant wallon, California college for Arts and Crafts San Fransisco U.S.A). Il a reçu le Prix de l’Œuvre Nationale des Beaux-Arts 2009. De nombreux poètes, écrivains (comme Marcel Moreau ou Eddy Devolder), amis et critiques se sont plu à le confronter à leurs écrits.

Philippe Dubit, Intrusion, Espace B, 33 a Haute rue, 1473 Glabais

Muriel de Crayencour, mu-inthecity.com, 19 novembre 2015.


Angoissant mystère

L’œuvre du dessinateur Philippe Dubit s’inscrit en droite ligne dans celle des premiers peintres du mystère que furent Félicien Rops, Xavier Mellery ou encore Léon Spilliaert. Comme ceux-ci, Philippe Dubit privilégie le travail au crayon qui confère à l’ombre une présence primordiale, soulignant les jeux subtils entre le noir et le blanc. Ses natures mortes possédant ainsi une atmosphère emplie de mystère. Une atmosphère renforcée par le sujet choisi menant parfois jusqu’à l’angoisse. Sans complaisance, et peut-être par hasard, son regard sélectionne, retient et met en valeur certains éléments, inversant les rapports habituels, en inventant d’autres. Ses visions si particulières sont cependant soutenues par un thème, que ce soit un livre, un récit ou une phrase. Ceux-ci suscitent ainsi des séries de dessins concrétisant des variations de sensations personnelles.
« Philippe Dubit » Galerie de l’ISELP, 31 boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles

Anne Hustache, Le Vif/L’Express Week-end, 15 août 2003.

L’univers étrange et profond de Philippe Dubit


Fragments

Ne visitez pas cette exposition à midi ou alors, asseyez-vous et prenez votre repas en contemplant les petits cadres accrochés aux alentours. Leur taille, comme leur contenu, invite en effet à une perception attentive plutôt que rapide ou lointaine. L’œuvre de Philippe Dubit renvoie aux tréfonds de l’imaginaire et l’univers qu’il déploie est étrange : ici, des aiguilles et boutons inspirés d’un livre écrit par l’auteur polonais Witold Grombowicz ; là, des jeux d’ombres suggérés par une autre image, celle d’un autre artiste, Antoine Wiertz et sa « liseuse de romans ».
L’œuvre est réalisée au crayon noir et à la mine de plomb, l’artiste mixant savamment s ces techniques et matières afin qu’éclate la puissance des noirs, que surgisse leur velouté, rendus possibles par une gestion méticuleuse des blancs.
D’emblée, les noms de Xavier Mellery, de Félicien Rops ou encore de Léon Spilliaert montent aux lèvres, car ces maîtres du XIXe siècle jouaient avec la même aisance des effets troublants que procurent de tels agencements. Avec Xavier Mellery, l’étrangeté était puisée au cœur même du quotidien ; par exemple, un palier et son lot de décorations hétéroclites garnissant le départ de l’escalier. Avec Félicien Rops, les visions exploraient les territoires exacerbés du fantasme. Avec Léon Spilliaert, les scènes confinent à l’angoisse.
Les petits papiers de Philippe Dubit existent un peu à la croisée de ces images puissantes mais elles s’en différencient par leur plongée totale dans le fragmentaire et le refus d’échelle. Ce sont ici des fragments de boutons, des aiguilles surdimensionnées, des livres énormes comme des lits. De plus, le traitement de la perspective dote les objets d’une autre personnalité, les rendant soudainement différents. Plongeant sur les objets par des raccourcis inattendus, des angles subtils, Philippe Dubit transforme ses sujets en de nouveaux acteurs, inconnus et dés lors inquiétants. Ce monde fantastique impressionne d’autant plus que le format de l’œuvre est petit. Comme nous l’écrivions plus haut, il s’agit d’y pénétrer doucement pour ne point en déranger le silence, même si celui-ci risque de résonner encore longtemps dans nos mémoires

Philippe Dubit, Galerie Découverte de l’ISELP, 31 boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles

Anne Hustache, Zone 02 , 2003.


L’exposition que l’ISELP à Bruxelles, l’Institut Supérieur pour l’Etude du Langage Plastique, consacre en ce moment à Philippe Dubit nous révèle un dessinateur bourré de talent.

Philippe Dubit qui est né en 1945 à Charleroi et réside à Nivelles doit être un adepte de l’image inventée car il n’a sûrement pas dû attendre l’arrivée des images virtuelles pour donner libre cours à son imagination. Des images servies par une technique du dessin à la pierre noire dont l’effet, vu à distance, fait parfois penser à la photographie, une impression qui est aussi due à l’irruption d’un rai de lumière dans ces dessins. Avec Philippe Dubit, on croit donc avoir une représentation de la réalité, mais au fur et à mesure que le regard insiste, le mystère s’épaissit. C’est qu’on se demande ce que l’artiste a représenté, tout comme l’a fait un certain Giorgio De Chirico en juxtaposant des objets qu’on n’avait pas coutume de voir réunis dans un même espace. Avec pour Philippe Dubit certains objets fétiches comme l’aiguille à coudre.
Il y a pourtant quelques clés à trouver dans les titres que Philippe Dubit a choisis pour ses dessins – et parfois des séries de dessins – et qui sont des indications précieuses sur ses sources d’inspiration : par exemple Salomé et sa danse des sept voiles qui est traduite par l’image d’une patron de couturière mais dans dont le crime semble symbolisé par un pointeau. Ailleurs, encore, Philippe Dubit reconnaît ce qu’il doit à Michel Foucault à qui il emprunte « l’homme qui voulait se défaire », une expression reprise à l’Histoire de la Folie à l’âge classique. Il en résulte un dessin qui est une allégorie du démembrement, de la mise en pièces. Philippe Dubit nous donne aussi sa vision d’une genre pictural très en vogue au XVIIe siècle, à savoir celui de la vanité traduite ici par l’image de cordes entrelacées.
Comme les dessins de Philippe Dubit sont souvent plongés dans un climat de clair-obscur, on ne s’étonnera pas que l’écrivain Marcel Moreau lui ait dédié un texte en noircissant quelques pages d’écriture. C’est d’ailleurs à lui que j’aimerais laisser le dernier mot à propos de l’œuvre de Philippe Dubit quand il écrit : « j’aime quand le silence d’une œuvre d’art semble crier au meurtre ».

Philippe Dubit, Galerie Découverte de l’ISELP, 31 boulevard de Waterloo, 1000 Bruxelles

Philippe Dewolf, billet diffusé sur Musique 3 le 11 septembre 2003.


2015

Espace B. : articles critiques de Gwennaëlle Gribaumont (Collect), Eric Guisgand (L’Avenir), Roger-Pierre Turine (La Libre Culture), Muriel de Crayencour (Mu-inthecity.com).

2010

Galerie-Librairie Quartiers Latins, Bruxelles : articles critiques de Guy Gilsoul (ELLE-Belgique, Le Vif-L’Express) et de Claude Lorent (La Libre Belgique).

ISELP, Bruxelles, « En quelques traits », texte critique de Dominique Legrand (Le Soir).

2009

Galerie du Drapeau blanc, La Louvière, articles critiques de Danièle Gillemon (Le Soir), Anne Hustache (AAA/Collect) et Claude Lorent (La Libre Belgique).

2008

Ateliers RES ARS, Bruxelles, articles critiques d’Yves de Vresse (Agendaexpo) et Anne Hustache (Zone 02).

2006

ZEDES Art Gallery, Bruxelles, articles critiques de Danièle Gillemon (Le Soir-MAD), Guy Gilsoul (Le Vif-L’Express), Colette Bertot (L’Echo de la Bourse).

2003

« Fragments « , Galerie-Découverte, ISELP, Bruxelles, articles critiques de Danièle Gillemon (Le Soir- MAD), Anne Hustache (Le Vif-L’Express , Zone 02), Claude Lorent (La Libre Culture), Olivier Hespel (La Capitale), Guy Gilsoul (A.A.A.) et Philippe Dewolf (Musique 3).

2001

« Les richesses de la diversité », article critique de Danièle Gillemon (Le Soir) sur l’exposition « Un XXe siècle en Wallonie ».

1994

Galerie l’Autre Musée/Viaduc de Bruxelles, article critique par Danièle Gillemon (Le Soir).

1993

Galerie Ephémère, Montigny-le-Tilleul, exposition personnelle, article critique de Guy Gilsoul (Le Vif/l’Express).